Office de Tourisme de Châteauneuf-sur-Charente
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SAINT-SIMEUX
Dominant une boucle de la Charente, la commune de St-Simeux offre à ses visiteurs un panorama sur la vallée de la Charente. Lorsque l'on redescend sur le pont (direction Mosnac), on ne peut manquer la vue admirable sur son moulin à eau, ses pêcheries couvertes et son bourg dominé par l'église.
Le sentier pédestre vous emmène en bordure du plateau calcaire qui borde «le plus beau ruisseau du royaume». Dans chaque hameau traversé, on aperçoit des éléments typiques de l'habitat charentais, portails, fermes à cour fermée, fontaines et lavoirs.
- CURIOSITES
Moulins : Les archives départementales foisonnent de textes faisant mention d'oppositions fortes entre les minotiers, les pêcheurs et les bateliers.
Pêcheries couvertes appelées aussi ‘’essacs’’. Leur origine est très ancienne. Des textes du Moyen-Âge en font mention sous le nom ‘’d'anguillards’’. Elles ont été rénovées par la Communauté de Communes de Châteauneuf en 1997. Ces pêcheries ont été, au fil des siècles, des sources de revenus importants pour leurs propriétaires.
Les pêcheurs qui possèdent des droits pêchent l'anguille d'avalaison. Celle-ci vit dans le fleuve et part vers l'âge de 10 à 15 ans se reproduire dans la mer des Sargasses. Les alevins mettent 3 ans pour revenir, guidés par un instinct sûr dans les fleuves ou les rivières d'où sont venus leurs
géniteurs.
LES PECHERIES DE SAINT-SIMEUX
- Historique
Les pêcheries de Saint-Simeux se situent sur la rive droite de Charente entre les moulins et les îles.
Il semblerait que les pêcheries de Saint-Simeux existeraient depuis au moins le XIViéme siècle.
Sous l’ancien régime, ces pêcheries étaient une source de revenus pour les seigneurs. On y pratiquait la pêche aux anguilles et celle-ci avait valeur de paiement. Depuis la révolution ces pêcheries sont devenues des biens privés.
- Construction
Les pêcheries sont construites en blocs massifs de pierre de taille. Les parties immergées sont souvent d’une grande précision. Les poteaux où coulisse la pelle, étaient autrefois en chêne, l’extrémité inférieure taillée en sifflet enfoncé dans une cavité aménagée dans le radier.
- Pêche aux anguilles
Les jeunes anguilles (civelles) naissent dans la Mer des Sargasses au large de la Floride puis sont entraînées vers les côtes européennes et nos estuaires par le courant du Golf-Stream. Ensuite elles remontent les rivières, dont la Charente, se sédentarisent une dizaine d’années avant de repartir vers la Mer des Sargasses pour se reproduire. C’est là qu’elles étaient prises aux ‘’essacs’’. La population d’anguilles a fortement diminué en 25 ans et est devenue une espèce protégée, aussi la pêche aux ‘’essacs’’ est interdite.
Mais qui plus de pêche, dit plus de revenu et de ce fait il est devenu difficile d’entretenir les pêcheries. Aussi une association a été créée en mars 2005 afin de sauvegarder ce patrimoine.
Des travaux de restauration ont été faits sur un ‘’essac’’, d’autres sont en projet, car il faut bien le dire ce site est unique et splendide pour notre village.
CHATEAUNEUF - CHARENTE
Ce chef-lieu de canton qui s'étage sur les coteaux de la rive gauche de la Charente est la plus grosse bourgade (environ 3500 hab) entre Angoulême et Jarnac.
Châteauneuf doit son nom à la solide forteresse bâtie au XIIe siècle et qui défendait le seul pont sur la Charente entre Angoulême et Cognac. Cette position stratégique lui valut une place importante pendant la Guerre de Cent Ans et les guerres de religion.
Le château n'existe plus depuis le début du XVIIIe siècle. Lorsque l'on se promène aux alentours, on rencontre souvent des noms de villages commençant par «Chez» suivi d'un patronyme (exemple «Chez Bernard» le long du sentier de la Fuie). En effet, région frontière entre le camp anglais et le camp français, le pays fut mis à sac par les armées ennemies puis abandonné. Désireux de repeupler ces terres, le comte d'Angoulême, grand-père de François 1er, fait appel à des colons de toutes régions pour venir défricher la campagne. Le premier habitant de chaque lieu a laissé son nom au village.
- CURIOSITES
A Chassors: logis, porche, fontaine.
Village de Lasdoux.
Le site d'escalade de la Font-qui-Pisse avec ses magnifiques rochers sculptés par l'érosion.
Église St-Pierre de Châteauneuf: ce bel édifice fut construit au XIIe siècle, remanié au XVe (éléments gothiques se raccordant à la nef romane) puis restauré au XIXe.
La partie la plus intéressante reste la façade dont la partie saintongeaise du portail en arc de triomphe est richement décorée d'animaux, de feuillage et de personnages.
On remarquera la statue équestre décapitée de l'empereur Constantin à gauche.
DISTILLERIE CHEVALIER
Cette distillerie a été créée par Monsieur ROY vers 1930. A l’origine elle comprenait seulement deux petites chaudières de 600 litres chacune à l’extrémité ouest de la distillerie. La fenêtre à barreau pour en interdire l’accès de l’extérieur a depuis était remplacée par l’actuelle porte vitrée. Après-guerre, une chaudière de 1 600 litres a rejoint les deux premières qui devinrent bien vite trop petites. Puis elles furent toutes deux remplacées par une autre d’une capacité de 2 000 litres grâce à Madame Paulette CHEVALIER dont le mari pilote d’avion s’est tué en 1938.
Dans le début des années 60, Michel CHEVALIER fit évoluer la capacité de la distillerie suite aux commandes de la société HENNESSY. Arrivant ainsi au nombre de 9 alambics de 1 600 à 2 500 litres jusqu’en 1988. En 2002 une chaudière de 5 000 litres fût installée ce qui représente aujourd’hui une capacité totale de 25 200 litres. La production d’eau de vie annuelle équivaut à 1 500 000 bouteilles de Cognac après que la société HENNESSY, unique client de la distillerie a terminé d’élaborer son produit.
SAINT-SIMON
Saint Simon, anciennement Saint Sigismond, est situé à mi-chemin d'Angoulême et de Cognac, sur le fleuve Charente.
Construit sur la rive droite du fleuve, autour de son église romane du XIIème siècle, le village étage harmonieusement ses maisons, ses ruelles et ses quais vers le sud.
L'originalité de ce petit bourg (plus de 700 habitants vers 1800, moins de 250 de nos jours) appartient désormais à son passé, lié à la Charente. Situé au milieu des terres, Saint Simon fut paradoxalement un important vivier de marins, la halte privilégiée des gabarriers, et un lieu de construction et de réparation des gabarres, ces bateaux à fond plat transportant le cognac, le sel, les canons…
Dès le Moyen-Age, la spécificité du village s'affirme. Au XVIème et XVIIème siècles, de nombreux charpentiers-calfats y demeurent et pratiquent leur art, la construction de bateaux, perpétuant un savoir vieux de plusieurs siècles.
Au début du XIXème siècle, Saint Simon, déjà très actif, devient le centre de construction de gabarres le plus important de tout le fleuve.
En 1885, Saint Simon compte 3 chantiers occupant 38 gabarriers sur une population de 540 habitants. En 1892, avec 76 000 tonnes le trafic fluvial est à son apogée et le village encore très prospère avec ses deux cafés-auberges, son étude de notaire et ses nombreux commerçants, artisans, paysans, distillateurs et négociants.
L'arrivée du train va entraîner le déclin de ce trafic fluvial.
En 1926, la Charente est déclassée en amont de Cognac et en 1944 le trafic est abandonné définitivement jusqu'à l'océan. En 1963, le Département reçoit de l'Etat la concession du fleuve. Depuis plusieurs années déjà, il fournit d'énormes efforts d'aménagement, de protection, de sauvegarde, au grand plaisir des nouveaux gabarriers plaisanciers de l'an deux mille, mais aussi de tous les visiteurs qui retrouvent là l'occasion de renouer avec l'histoire du pays du cognac.
- L’ASSOCIATION SAINT-SIMON VILLAGE GABARRIER
Régie par la loi 1901, elle a pour but d'étudier, de promouvoir, de faire connaître et partager l'histoire, l'héritage et le patrimoine culturels, ainsi que le souvenir des gabarriers de Saint Simon et du fleuve charente.
A cet effet, elle recherche tous documents, témoignages, objets, outils relatifs au sujet, les reçoit sous forme de dons ou de prêts, les protège et les met en valeur dans la Maison des Gabarriers.
Par convention, elle assure la gestion et l'exploitation de la gabarre "La Renaissance" (balades, manifestations culturelles…), propriété du Département de la Charente.
http://www.village-gabarrier.fr
VIBRAC
Entre la zone sèche du plateau calcaire des Chaumes Boissières qui abrite 500 ha de végétation méditerranéenne et la zone humide des bras de la Charente qui forme des Îles riches en verdure (prairies), en vignes et en bois, les communes d'Angeac-Charente et de Vibrac occupent un site tout à fait particulier.
- CURIOSITES
Le magnifique site et les ponts du Brassiaud et de la Charente. Monument Claude BONNIER
(1897 – 1944) résistant connu sous le nom de « Hypoténuse ». Ce monument a été inauguré le 31 -08- 1984 et constitue le départ de la route « Claude BONNIER», chemin de la liberté qui aboutit au mémorial de Chasseneuil en passant par Angoulême.
Les moulins. Sur l'un de ces bras, cinq moulins à blé ont été construits au XIXe siècle, l'un d'eux aurait servi à faire du plâtre (avec du gypse extrait de la commune voisine de Moulidars) qui partait ensuite en gabarre.
Au début du XXe siècle, Vibrac est l'une des premières communes dotée de l'électricité fabriquée par un des cinq moulins grâce à une turbine entraînée par la force du courant.
La Communauté de Communes de Châteauneuf, propriétaire du premier moulin le restaure pour le remettre en état de fonctionner
Les pêcheries ou essacs (derrière les moulins) permettant la prise du poisson dont l'anguille, un des plus recherché.
Le lavoir.
CHAMPMILLON
Arrosée par la Charente qui longe toute son étendue, la commune de Champmillon possède de multiples sources qui ne tarissent jamais ainsi que de nombreux lavoirs.
La commune appelée autrefois ANDOURY a laissé ce nom pour celui de MILON, probablement un chef barbare qui y avait établi son camp d'où CAMP MILON, devenu au fil des siècles CHAMPMILLON.
- CURIOSITES
Église fortifiée St-Vincent, patron des vignerons. On remarquera les deux autels extérieurs de part et d'autre du porche d'entrée.
Lavoir non couvert composé de plusieurs bassins (dans le bourg).
Logis de la Pile: ensemble de bâtiments des XVIIe et XVIIIe formé d'une juxtaposition de pavillons dont l'un couvert en ardoise est assez hétéroclite.
Les Chambourgs: logis du XVIIe, à la toiture à la Mansart. Un fronton triangulaire daté de 1693 surmonte la porte d'entrée.